L’HOMME EN HABIT

Colette Renard – L’Homme En Habit (1957)
Montmartre et sa colline
Ont mis une sourdine
Les enseignes s’éteignent
Et la lune enfin peut briller
Quelques rires sonores
Se font entendre encore
Des filles lasses passent
Pressées d’aller se coucher
Le laitier, seul au monde
A commencé sa ronde
Faisant vibrer la nuit
Du bruit de ses bidons de lait
Et voici l’homme en habit
{Refrain:}
Cet élégant gentilhomme
Porte un chapeau haut-de-forme
Une cape de soie noire
Et canne à pommeau d’ivoire
Et sur son gilet tout blanc
Un papillon
Un papillon en tissu bleu
De sa démarche élégante
Il descend les rues en pente
La mine aristocratique
Et le geste mécanique
D’un homme qui ne sait pas
Ni d’où il vient
Ni où il va {x2}
Bonne nuit {x4} ma grand’ville
Mais voici la lumière
Des tristes réverbères
Que l’aurore dévore
Comme des lambeaux de nuit
Une fenêtre bâille
Sur un homme qui bâille
Faut qu’il aille au travail
Il a sommeil et ça l’ennuie
L’homme en habit s’avance
Vers le fleuve, en silence
Et sombre comme une ombre
Dans le noir qui s’enfuit
Emportant l’homme en habit
{au Refrain}
Il n’est plus de notre monde
Et descend au fil de l’onde
Comme un poisson fantastique
Sous les ponts de pierres antiques
Mais son âme ne sait pas
Ni d’où elle vient
Ni où elle va {x2}
Adieu {x4} gentilhomme
C’est une charmante idée
D’avoir mis pour voyager
À travers l’éternité
Ton costume de marié
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Andre Claveau - »GIGI

Claveau Andre Gigi
Un minois chiffonné
Gigi,
Une taille faite autour
Ne sachant rien d’ l’amour
Gigi,
A son entrée dans le monde
Elle jouait encore à la ronde
Ma tante ti re li re li re Comme toutes les gosses de Paris
Elle avait de l’esprit
Gigi,
Et ses tantes le savaient bien
Qui élevaient pour son bien
Gigi,
La grondant quand la gamine
Chantait des rondes enfantines
Ma tante ti re li re lau
Elles lui enseignaient toutes les façons
D’aguicher les garçons
Les plus riches
Comment on montre un mollet rond
En troussant son jupon
Sans quitter pour ça l’air innocent
Que l’on apprécie tant
Chez les femmes
Comment il faut farder ses joues
Et porter ses bijoux
Ses tantes étaient naguère
Des femmes dites légères,
Quand on a l’esprit d’ famille
Il faut plaire de mère en fille
Avec un monsieur très bien
Qu’elle appelait son cousin
Gigi,
Elle patinait sur le lac
Et jouait au trictrac
Gigi,
Elle serait comme une reine
Aurait châteaux en Touraine
Ma tante ti re li re li re
Elle écoutait sans rien dire
Et poussait des soupirs
Gigi,
Non elle n’avait pas rêvé
D’ t’nir le haut du pavé
Gigi,
Elle espérait autre chose
Dans ses rêves bleus et roses
Ma tante ti re li re lau
Elle regardait le cousin en coin
Sans avoir l’air de rien
Et c’est bête
Mais aucun autre homme vraiment
Ne lui plaisait autant
A quoi bon ne penser qu’à l’amour ?
Ses tantes, chaque jour
Lui répètent
Tu es, Gigi, ne l’oublie pas,
De celles qu’on n’épouse pas
Elle pleura toute une nuit
Décida d’être à lui
Gigi,
Cabinet particulier
En haut d’un escalier
Tant pis,
Mais il la trouva si belle
Qu’il la ramena chez elle
Et qu’il épousa Gigi,
Ding !
Robe blanche à la mairie
Dong !
C’est Gigi qui se marie.
GEORGES BRASSENS- 95 fois sur 100 – les passantes

Quatre vingt quinze fois sur cent – Brassens

Georges Brassens – Les passantes – Live HQ 197
VICKY LEANDROS – « Après toi » – Je ne pourrai plus vivre qu’en souvenir de toi….-

Vicky Leandros-Apres Toi + Paroles (lyrics)
SERGE LAMA – »L’enfant d’un autre »- « les ballons rouges » – »les glycines »
Posté dans 24 juillet, 2012 dans CHANSON.
Ce que raconte Serge LAMA dans » l’enfant d’un autre » personne n’en fait cas et pourtant…… ici c’est l’homme qui s’est attaché à l’enfant et qui exprime sa tristesse, mais s’est-on demandé ce que ressentait l’enfant dont la mère passait sans cesse d’un compagnon à l’autre ? ? peut-il seulement se forger l’image d’un père ? on lui inculque dès l’enfance que l’amour est éphémère, et que pour ne pas souffrir, il ne devra pas s’attacher. A travers le prisme de son enfance, qu’en sera-t-il de sa vie sentimentale future ? ?
Serge Lama L’enfant d’un autRE
SERGE LAMA sait nous communiquer ses sentiments avec force talent, avec l’émotion exacte qui se rapporte à ses textes, c’est du travail d’orfevre ! !
FLUX RSS
MAURICE CHEVALLIER-ah si vous connaissiez ma poule !! -TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE -S. Distel, JP Cassel, J M Thibault, R Pierre et J Yanne 1967.

« Ah si vous connaissiez ma poule » ( par Maurice Chevalier, 1938 )

Maurice Chevalier, Ca fait d’excellents Français

Maurice Chevalier – Paris Sera Toujours Pari

Maurice Chevalier – Dans la vie faut pas s’en faire (HD) Officiel Seniors Musik

Tout va très bien, Madame la Marquise
MICHEL DELPECH – » Il est fatigué, le Prince charmant…. »

La fin du chemin ….. ( Michel Delpech )

Michel Delpech « Chez Laurette » (live officiel) | Archive IN


Michel Delpech et Demis Roussos Wight is wight ♥♫♥
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Michel Delpech – Pleurer le chanteur

Michel Delpech – Les aveux (1973)
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Michel Delpech « Ce lundi-là » (live officiel) | Archive INA

MICHEL DELPECH, Je pense à toi, Production 50
PAROLES
Avant ma première cigarette
Avant d’avoir menti un jour
A mes parents, à mon enfance
Avant d’avoir êté un autre
Avant d’avoir touché une fille
Avant d’avoir connu l’orgueil
Avant que la peur me fascine
Avant d’avoir eu des angoisses
Avant d’être cet imbécile
Cet homme que plus rien ne dérange
♥
J’étais un ange.
♥
Dans mon habit de communion
Quand je tenais la main de maman
♥
J’étais un ange
♥
Un ange, un ange,
Et pas ce zombi dans la ville
Un ange, un ange,un ange
Pas ce corbeau inutile
♥
Un ange.
♥
Un peu voyous, un peu malins
Faiseurs de poches, voleurs de frime
Avant d’avoir été un lâche
Avant d’avoir tenu une fille
Avant d’avoir été gentil
Avant d’avoir été un monstre
Avant d’avoir eu ce courage
Avant d’être cet imbécile
Cet homme que plus rien ne dérange
♥
J’étais un ange.
♥
Avant d’avoir trahi les gens
Avant d’avoir aimé l’argent
J’étais un ange
J’étais un ange
J’étais un ange
Dis maman, tu t’en souviens ?
Un ange, un ange,
Quand j’étais ton petit gamin
♥
Un ange
quand on s’promène au bord de l’eau-Du lundi jusqu’au sam’di, Pour gagner des radis, Quand on a fait sans entrain Son p’tit truc quotidien,….

Jean GABIN – La Belle Equipe (1936) – »Quand On Se Promene Au Bord de l’EauParoles : Julien DUVIVIER, Maurice YVAIN …
♥
PAROLES
Du lundi jusqu’au sam’di,
Pour gagner des radis,
Quand on a fait sans entrain
Son p’tit truc quotidien,
Subi le propriétaire,
L’percepteur, la boulangère,
Et trimballé sa vie d’chien,
Le dimanch’ viv’ment
On file à Nogent,
Alors brusquement
Tout paraît charmant ! …
(Refrain)
Quand on s’promène au bord de l’eau,
Comm’ tout est beau…
Quel renouveau …
Paris au loin nous semble une prison,
On a le coeur plein de chansons.
L’odeur des fleurs
Nous met tout à l’envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert …
Un seul dimanche au bord de l’eau,
Aux trémolos
Des p’tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s’promène au bord de l’eau.
J’connais des gens cafardeux
Qui tout l’temps s’font des ch’veux
Et rêv’nt de filer ailleurs
Dans un monde meilleur.
Ils dépens’nt des tas d’oseille
Pour découvrir des merveilles.
Ben moi, ça m’fait mal au coeur …
Car y a pas besoin
Pour trouver un coin
Où l’on se trouv’ bien,
De chercher si loin…
(Refrain)
Quand on s’promène au bord de l’eau,
Comm’ tout est beau…
Quel renouveau …
Paris au loin nous semble une prison,
On a le coeur plein de chansons.
L’odeur des fleurs
Nous met tout à l’envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert …
Un seul dimanche au bord de l’eau,
Aux trémolos
Des p’tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s’promène au bord de l’eau.
Paroles de Julien Duvivier et Louis Poterat
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ON SAVAIT PRENDRE LA VIE DU BON CÔTE
pas d’embouteillage sur les autoroutes, ou la cohue dans les gares
Que revienne ce temps béni ou l’on était heureux sans rechercher de complication
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Pierre Dudan – On prend l’ café au lait au lit
avec des gâteaux et des croissants chauds
♥
PAROLES
On les connaît, on les aime
Chaque Parisien un beau jour en a pris
Et reprends toujours les mêmes
Mais quand viennent les vacances
Il suffit de s’en aller
Dans la montagne où l’agence
Nous dit qu’on fabrique du bon lait !
On arrive
Que c’est beau !
Voilà les vaches, les veaux
Et les oiseaux !
Les hôtels, les jardins, les prairies, les sapins
Et chaque matin… On prend l’café au lait au lit
Avec des gâteaux et des croissants chauds
On prend l’café au lait au lit
C’que ça peut-être bon, nom de nom !
Par la fenêtre on entend
Les cloches de vaches dans les champs
O li o lé, vive la café au lait !
Dans la montagne on entend
Les montagnards tout contents
Yodler li o li o lé !
Youhou ! Les petites femmes qui se promènent dans Paris
On les connaît, on les aime
Il suffit d’en voir une seule qui sourit
Pour aimer toujours les mêmes
Mais le hasard des vacances
Un jour peut nous faire cadeau
D’une belle fille dont l’innocence
Vient partager notre dodo
Nous voilà bien au chaud
Qu’il est bon, qu’il est beau
Notre nid d’oiseau !
On embête les voisins le soir quand tout s’éteint
Et chaque matin… On prend l’café au lait au lit
Avec des gâteaux et des croissants chauds
On prend l’café au lait au lit
C’que ça peut-être bon, nom de nom !
Par la fenêtre on entend
Les cloches de vaches dans les champs
O li o lé, vive la café au lait !
Dans la montagne on entend
Les montagnards tout contents
Yodler li o li o lé !
Youhou !
Et quand on rentre à Paris
On est encore un peu gris
D’avoir trop pris de café au lit.
Frehel – Où est-il donc? – où est-il mon moulin d’la place blanche, mon tabac et mon bistrot du coin, tous les jours pour moi c’était dimanche, où sont-ils les amis, les copains….
la nostalgie nous prend aux tripes !!
FREHEL OU LE COEUR QUI SAIGNE
La chanson réaliste, pleine de vécu, remet nos idées en place, et nous rappelle
que le bonheur est éphémère, alors qu’hier la vie du peuple avait encore des relents de misère, qui tendent à revenir en force !! soyons vigilants,
SOUVENONS-NOUS

Fréhel » où est-il donc ?… » 1936

Fréhel » Où sont tous mes amants ? » 1936
Biographie de FRÉHEL : |
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Artiste, Chanteuse et Musicienne (Française)
Née le 13 juillet 1891 Décédée le 03 février 1951 (à l’âge de 59 ans) Fréhel, de son vrai nom Marguerite Boulc’h, née à Paris, au numéro 2 du boulevard Bessières, le 13 juillet 1891, et morte dans cette même ville le 3 février 1951 était une chanteuse qui a marqué la période de l’entre-deux-guerres.
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Fille de concierge et d’origine bretonne, elle a grandi dans les quartiers les plus populaires de Paris. À quinze ans, elle est vendeuse au porte à porte. Son travail lui permet de rencontrer la Belle Otero, artiste alors adulée, qui admire son audace et ses formes ainsi que sa voix particulière, et lui propose de chanter sous le nom de « Pervenche ».
Son répertoire « réaliste » commence à la faire connaître entre 1908 et 1910, date à laquelle elle épouse Robert Hollard (alias Roberty), un jeune comédien amateur de music-hall qu’elle avait rencontré à la taverne de l’Olympia. Le couple donne naissance à un enfant qui meurt en bas-âge, et la jeune mère est rapidement abandonnée par son séduisant compagnon qui lui préfère Damia. Elle noue ensuite une relation de courte durée avec Maurice Chevalier qui, désapprouvant sa dépendance à la cocaïne, décide de la quitter pour Mistinguett.
Bien qu’auréolée de succès, Fréhel, ainsi surnommée désormais en référence au cap breton du même nom) fuit une vie sentimentale désastreuse et finit par plonger dans l’alcool et la drogue. Elle quitte la France pour l’Europe de l’Est et la Turquie, d’où l’ambassade de France la rapatrie dans un état lamentable en 1923. En 1925, l’« inoubliable inoubliée » remonte sur les planches de l’Olympia pour le plus grand plaisir d’un public qui ne se lasse pas de ses couplets réalistes.
Son physique méconnaissable – elle s’est considérablement empâtée – lui ouvre paradoxalement les portes du cinéma. Elle tourne notamment dans Cœur de lilas en 1931, Le Roman d’un tricheur en 1936, Pépé le Moko en 1936, où elle interprète l’inoubliable Où sont-ils donc ?.
En 1950, Robert Giraud et Pierre Mérindol inviteront Fréhel à se produire devant le public parisien dans une ancienne salle de bal, les Escarpes, située près de la place Contrescarpe. Ce seront les dernières apparitions publiques de la chanteuse.
Elle ne se relèvera jamais de ses drames passés. C’est dans une chambre sordide d’un hôtel de passe, au 45 de la rue Pigalle, qu’elle meurt seule le 3 février 1951. Une foule importante assistera à son enterrement. Elle est inhumée au cimetière de Pantin.
Ce fut une grande vedette. Son public avait été littéralement envoûté par sa grande beauté et par la force dramatique qui se dégageait de cette voix au timbre chaud et puissant, mais jamais vulgaire. Depuis, nombre de chanteurs se revendiquent son influence : Charles Trénet, Mano Solo, Jacques Higelin, etc.
témoignage paru dans Ici Paris d’une danseuse qui, trente ans après, raconte sa rencontre avec Fréhel :
« Un après-midi de 1948, au métro Anvers, je suis tombé en arrêt devant une grande femme, probablement saoule, affaissée au pied d’un arbre. Un car de police s’est bientôt arrêté pour embarquer cette pocharde. Mais elle a fait face aux flics. Elle leur a hurlé : « Foutez-moi la paix, je suis Fréhel, oui Fréhel, la chanteuse. » C’était bien elle, en effet, mais les agents refusaient de la reconnaître. Je suis allée les trouver. Je leur ai dit : « Vous ne pouvez pas embarquer notre grande Fréhel. « Ils ont hésité un instant et j’ai pu glisser à l’oreille de la malheureuse : « Chantez, Madame, je vous en prie, chantez. » – Alors les mains sur les hanches, les jambes écartées, dessoûlée comme par enchantement, elle a entamé « La Java Bleue » avec autant de force, autant de fougue qu’au temps où les foules l’acclamaient. – Aussitôt les badauds se sont pressés autour de leur ancienne idole, stupéfaits d’être les témoins de cet authentique miracle. Un brigadier a murmuré : « Comme c’est triste de finir ainsi ! » Puis il a rappelé ses hommes et le panier à salade est reparti à vide.«
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