Frehel – Où est-il donc? – où est-il mon moulin d’la place blanche, mon tabac et mon bistrot du coin, tous les jours pour moi c’était dimanche, où sont-ils les amis, les copains….
la nostalgie nous prend aux tripes !!
FREHEL OU LE COEUR QUI SAIGNE
La chanson réaliste, pleine de vécu, remet nos idées en place, et nous rappelle
que le bonheur est éphémère, alors qu’hier la vie du peuple avait encore des relents de misère, qui tendent à revenir en force !! soyons vigilants,
SOUVENONS-NOUS

Fréhel » où est-il donc ?… » 1936

Fréhel » Où sont tous mes amants ? » 1936
Biographie de FRÉHEL : |
|
||
Artiste, Chanteuse et Musicienne (Française)
Née le 13 juillet 1891 Décédée le 03 février 1951 (à l’âge de 59 ans) Fréhel, de son vrai nom Marguerite Boulc’h, née à Paris, au numéro 2 du boulevard Bessières, le 13 juillet 1891, et morte dans cette même ville le 3 février 1951 était une chanteuse qui a marqué la période de l’entre-deux-guerres.
|
Fille de concierge et d’origine bretonne, elle a grandi dans les quartiers les plus populaires de Paris. À quinze ans, elle est vendeuse au porte à porte. Son travail lui permet de rencontrer la Belle Otero, artiste alors adulée, qui admire son audace et ses formes ainsi que sa voix particulière, et lui propose de chanter sous le nom de « Pervenche ».
Son répertoire « réaliste » commence à la faire connaître entre 1908 et 1910, date à laquelle elle épouse Robert Hollard (alias Roberty), un jeune comédien amateur de music-hall qu’elle avait rencontré à la taverne de l’Olympia. Le couple donne naissance à un enfant qui meurt en bas-âge, et la jeune mère est rapidement abandonnée par son séduisant compagnon qui lui préfère Damia. Elle noue ensuite une relation de courte durée avec Maurice Chevalier qui, désapprouvant sa dépendance à la cocaïne, décide de la quitter pour Mistinguett.
Bien qu’auréolée de succès, Fréhel, ainsi surnommée désormais en référence au cap breton du même nom) fuit une vie sentimentale désastreuse et finit par plonger dans l’alcool et la drogue. Elle quitte la France pour l’Europe de l’Est et la Turquie, d’où l’ambassade de France la rapatrie dans un état lamentable en 1923. En 1925, l’« inoubliable inoubliée » remonte sur les planches de l’Olympia pour le plus grand plaisir d’un public qui ne se lasse pas de ses couplets réalistes.
Son physique méconnaissable – elle s’est considérablement empâtée – lui ouvre paradoxalement les portes du cinéma. Elle tourne notamment dans Cœur de lilas en 1931, Le Roman d’un tricheur en 1936, Pépé le Moko en 1936, où elle interprète l’inoubliable Où sont-ils donc ?.
En 1950, Robert Giraud et Pierre Mérindol inviteront Fréhel à se produire devant le public parisien dans une ancienne salle de bal, les Escarpes, située près de la place Contrescarpe. Ce seront les dernières apparitions publiques de la chanteuse.
Elle ne se relèvera jamais de ses drames passés. C’est dans une chambre sordide d’un hôtel de passe, au 45 de la rue Pigalle, qu’elle meurt seule le 3 février 1951. Une foule importante assistera à son enterrement. Elle est inhumée au cimetière de Pantin.
Ce fut une grande vedette. Son public avait été littéralement envoûté par sa grande beauté et par la force dramatique qui se dégageait de cette voix au timbre chaud et puissant, mais jamais vulgaire. Depuis, nombre de chanteurs se revendiquent son influence : Charles Trénet, Mano Solo, Jacques Higelin, etc.
témoignage paru dans Ici Paris d’une danseuse qui, trente ans après, raconte sa rencontre avec Fréhel :
« Un après-midi de 1948, au métro Anvers, je suis tombé en arrêt devant une grande femme, probablement saoule, affaissée au pied d’un arbre. Un car de police s’est bientôt arrêté pour embarquer cette pocharde. Mais elle a fait face aux flics. Elle leur a hurlé : « Foutez-moi la paix, je suis Fréhel, oui Fréhel, la chanteuse. » C’était bien elle, en effet, mais les agents refusaient de la reconnaître. Je suis allée les trouver. Je leur ai dit : « Vous ne pouvez pas embarquer notre grande Fréhel. « Ils ont hésité un instant et j’ai pu glisser à l’oreille de la malheureuse : « Chantez, Madame, je vous en prie, chantez. » – Alors les mains sur les hanches, les jambes écartées, dessoûlée comme par enchantement, elle a entamé « La Java Bleue » avec autant de force, autant de fougue qu’au temps où les foules l’acclamaient. – Aussitôt les badauds se sont pressés autour de leur ancienne idole, stupéfaits d’être les témoins de cet authentique miracle. Un brigadier a murmuré : « Comme c’est triste de finir ainsi ! » Puis il a rappelé ses hommes et le panier à salade est reparti à vide.«
![]() |
![]() |
![]() |
laisser un commentaire
CHARLES TRENET – Que reste-t-il de nos amours

Charles Trenet « Que reste-t-il de nos amours ? » (live) – Archive vidéo INA
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s’ éteint
Ce soir c’est une chanson d’ automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d’ avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi Les mots les mots tendres qu’on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu’on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi? Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d’ avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passéGeorges Brassens est un inconditionnel de Charles trenet, il lui avoue connaitre toutes ses chansons !!

Charles Trenet et Georges Brassens
125 ans plus tard, de rarissimes clichés refont surface……
125 ans plus tard, de rarissimes clichés pris
par les premiers photographes amateurs refont
surface

Il y a plus d’un siècle de cela, le premier appareil photo à destination du grand public faisait son apparition. Une révolution qui a signé l’arrivée des photographes amateurs. Un musée américain en a retrouvé quelques-unes et DGS vous fait découvrir ces photographies pour un magnifique voyage dans le temps.
C’est en 1888 que le Kodak Box, premier appareil photo commercialisé au grand public fait son apparition. En 1889, le Kodak no.1 lui succède même s’il demeure dans le commerce jusqu’en 1895. Avec le Kodak no.1, il était possible de réaliser une série de 100 captures mais les utilisateurs devaient envoyer leur appareil photo à Kodak afin qu’ils s’occupent du développement, de l’impression et leur renvoie les images.
A l’époque, détenir un tel produit n’était pas très couteux puisque vous pouviez posséder l’appareil pour environ 18 euros et le coût lié à l’impression des photos était aux alentours de 7 euros.
Le musée National Media Museum situé à Bradford en Angleterre est parvenu à récupérer ces clichés considérés comme les premières photographies prises par des amateurs.
On a trouvé ces clichés saisissants, de toute beauté. Ces photographies ont un côté nostalgique qui ne nous laisse pas indifférents à la rédaction. C’est vraiment très intéressant de se plonger dans le passé de cette manière, en profitant de clichés pris par des photographes amateurs. On aurait bien aimé connaître leur histoire et les secrets cachés derrière ces photos. Qu’est-ce que ces clichés pleins de nostalgie vous évoquent ?
♥♥EN REGARDANT CES CLICHES JE NE PEUX
M’EMPÊCHER DE PENSER QUE LA VIE DE MES
PARENTS, ET LA MIENNE ETAIENT ALORS AU
POINT ZERO, DANS UN OUBLI TOTAL, DANS LE
.
NEANT COMPLET ET CEPENDANT DEJA
.
PRESENTES, EN DEVENIR, DANS LES GENES
.
DE NOS ANCIENS.
.
.
NOS VENUES ETAIENT-ELLES DEJA
.
PROGRAMMEES ? ? ? ? ? ? ? ? ?
.
.
C’EST TRES TROUBLANT. ♥♥